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Association "tout handicap"

Boris et Mathieu sont rentrés du Maroc. Ils racontent !

Mathieu et Boris sont rentrés du Maroc : retour sur leur expérience au sein d’un chantier solidaire à l’international !

Ils y sont restés 21 jours, avec d’autres jeunes de la mission locale de Bordeaux Technowest. L’objectif était de rénover une partie d’une école primaire située près d’Essaouira.

Boris et Mathieu, deux jeunes accompagnés par l’APAJH Gironde, ont donc vécu une expérience unique et inédite.  C’était pour eux la première fois qu’ils voyageaient au Maroc et qu’ils réalisaient de véritables travaux de rénovation.  

Entourés par d’autres jeunes de 18 à 30 ans, français, marocains et canadiens, ils ont fait de la peinture, du ponçage, ont travaillé le bois et la terre, afin notamment de construire des latrines dans l’école et de moderniser les classes.

Mathieu reconnait alors qu’effectuer des travaux sous la chaleur marocaine n’a rien eu d’évident : « Vers 9H30 le matin, il commençait déjà à faire chaud. On était donc plus lents, plus fatigués que si nous avions été en France … » Mais aujourd’hui, il semble fier de ce qu’il a accompli : « Au départ, ça a été difficile de quitter mes proches en France ; mais ça a été d’autant plus difficile de partir du Maroc et de terminer l’expérience. » Car Mathieu a tout aimé : le chantier, le collectif, les paysages … 

Boris et Mathieu - Maroc

Boris explique également qu’il « aurait préféré rester ».  Pour lui, cette aventure a été une découverte de A à Z. En effet, il n’a cessé d’être « surpris », un terme récurrent pour exprimer ce qu’il a vécu et comment il l’a vécu :  Surpris d’abord par le « climat aride et sec » ; surpris aussi par les paysages et par l’architecture propre au pays : « j’ai aimé les bâtiments tout en blanc » précise-t-il.

Boris compare les différences qu’il a notées avec la France, que ce soit sur le plan religieux, culturel, ou au niveau des mœurs. La population locale lui a paru par ailleurs, plus accessible et mieux accueillante qu’à Bordeaux.

Boris et Mathieu ont donc beaucoup appris de leur voyage. Ils ont assimilé des mots en arabe, des expressions canadiennes, ils ont retenu la recette du thé à la menthe… et ils ont développé en plus, des compétences qui pourraient s’avérer utiles dans la réalisation de leurs projets futurs.

Boris confirme : « J’ai beaucoup aimé construire et créer … ces compétences devraient me servir lorsque je travaillerai dans le monde du spectacle. Parce que j’adore le théâtre : j’aime à la fois être sur scène mais aussi dans l’ombre. »

Mathieu quant-à lui, se remémore avec enthousiasme les plats marocains qu’il a cuisinés là-bas. Aujourd’hui, il fait un stage au sein de la cuisine d’un foyer à Blanquefort, avec l’espoir d’être par la suite embauché.

Cette expérience de mobilité internationale, au-delà de son rôle utile et solidaire, est une parfaite illustration de l’éclosion de nouvelles ambitions chez des personnes accompagnées par l’APAJH Gironde lorsqu’on leur en laisse l’opportunité. Leur offrir le pouvoir d’agir facilite en effet, la montée en confiance et la projection vers un avenir plus autonome et plus inclusif. 

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